Salle blanche ou laboratoire

Votre salles propres clé en main

Clé en main

La société Courtois réalise des salles propres clé en main aussi bien en surpression qu’en dépression ce qui vous permet de n’avoir qu’un seul et même interlocuteur pour tout votre projet.

Nous vous proposons des solutions modulaires adaptables à vos besoins et vos projets. 

Notre équipe vous conseille et vous accompagne de la conception à la mise en service de votre salle blanche.  

Les avantages d'une salle blanche clé en main

  • Un seul interlocuteur de la conception et de la réalisation du projet  
  • Gagner du temps avec un engagement sur le délai de livraison dès le démarrage de l’opération.  
  • L’adaptabilité qui permet de modifier dans la mesure du possible certains éléments.  
  • Notre professionnalisme, notre expérience et nos connaissances nécessaires pour réaliser une salle blanche. 
  • Le rapport qualité-prix compétitif.  Respecter du prix fixé en fonction du cahier des charges.  
  • Contrat de maintenance permet le bon suivi de vos installations.  

Votre salle blanche

Les 5 étapes de la conception à la mise en service de votre salle blanche

Audit, conseils, expertise, étude du projet neuf ou rénovation. 

Conception, dimensionnement, plans  

Réalisation : pose des éléments suivant plan réalisés et cahier des charges : réseaux de gaines, cloisons, plafonds, etc…

Contrôle des installations et qualifications des salles  

Maintenance et dépannages et service après-vente 

Qu’est ce qu’une salle blanche ?

Une salle blanche c’est une pièce, ou une succession de pièces, dans lesquelles on va chercher à contrôler la concentration des particules en suspension dans l’air. 

Une salle blanche (ou salle propre) est définie selon la norme ISO 14644-1 comme : 

« Une salle dans laquelle la concentration des particules en suspension dans l’air est maîtrisée et qui est construite et utilisée de façon à minimiser l’introduction, la production et la rétention des particules à l’intérieur de la pièce et dans laquelle d’autres paramètres pertinents, tels que la température, l’humidité et la pression sont maîtrisés comme il convient. » 

Applications

Une salle blanche peut être utilisée dans un grand nombre d’industrie : 

Industrie life science

Industrie pharmaceutique, biotechnologie et dispositifs médicaux.

Agroalimentaire

Recherche, production, transformation et conditionnement

Santé et dispositifs médicaux

Hôpitaux, chambres stériles, et cabinets médicaux

Industrie électronique et mécanique de précision

Electronique, recherche et industrie de pointe, construction aéronautique, etc…

Industrie du transport

Véhicules routiers, ferroviaires, aviation etc…

Salle Blanche laminaire Courtois

Une salle blanche est composée des éléments suivants : 

  • L’enveloppe hermétique (cloisons, plafonds) 
  • Un SAS personnel porte d’entrée et de sortie du personnel 
  • Un SAS matière point d’entrée et de sortie séparé pour introduire des matières et du matériel 
  • Un point d’entrée d’air « propre » / neuf 
  • Les arrivées d’eau (SAS), de gaz, d’électricité, d’air comprimé… 
  • L’éclairage 
  • Le sol 
  • Le mobilier et l’aménagement intérieur composé de surfaces lisses et faciles à nettoyer. 

Quels sont les mobiliers pour  les SAS du personnel  ?

La société Courtois vous propose la fourniture et la pose de mobilier adapté pour les salles blanche: Mélaminé, stratifié ou Inox, nous vous fournissons:

  • Banc
  • Penderie
  • Armoire de rangement
  • Collecteur d’emballage ou de vêtements usagés
  • Vasques etc… 
Classification filtres EN 1822

La filtration d’air de la salle blanche

La filtration assure la bonne qualité de l’air introduit dans la salle ou rejeté à l’extérieur (cas des locaux confinés). 

 

  • Pour la contamination particulaire, la filtration à « Très Haute Efficacité » obéit à la norme EN 1822.

 

  • Les filtres à charbons actifs peuvent apporter une réponse à la contamination moléculaire.  
Taux de brassage vol/H salle blanche

Le taux de brassage de la salle blanche

Le taux de brassage est le rapport entre le débit d’air soufflé et le volume de la zone considérée. 

 

En salle blanche, il est très largement supérieur aux taux généralement utilisés en climatisation de confort. Il agit par dilution et permet de réduire la concentration des contaminants. 

Le tableau donne des taux de brassage indicatifs en fonction du classement particulaire souhaité. Ces valeurs dépendent également des charges internes, de la quantité de contamination émise ou de la nécessité de classer la zone en activité ou au repos. 

Flux uni-directionnel

La diffusion d’air en salle blanche

Le choix d’une bonne diffusion d’air permet d’assurer l’évacuation correcte de la contamination. Elle permet également de s’affranchir de phénomènes indésirables comme les transferts d’air pollué vers la zone sensible. 

Deux types de flux d’air ont une définition normalisée (NF EN ISO 14644-6) : 

 

  • Flux d’air non unidirectionnel : régime de distribution d’air où l’air soufflé dans la zone propre se mélange à l’air déjà présent au moyen de l’induction. Le flux non unidirectionnel est également qualifié de turbulent. 

 

  • Flux d’air unidirectionnel : flux d’air maîtrisé traversant l’ensemble d’un plan de coupe d’une zone propre, possédant une vitesse régulière et des filets à peu près parallèles. Le flux unidirectionnel est communément appelé laminaire. 
Cascade de pression salle blanche

Les cascades de pression

Les cascades de pression évitent les introductions d’air non filtré (en provenance de l’extérieur) dans la salle blanche.

 

Très souvent, un minimum de 15 Pa de surpression doit être maintenu entre les différents locaux adjacents, depuis le plus propre jusqu’au “moins propre”, et ce, quel que soit le niveau d’étanchéité de l’enceinte. 

 

Les pressions sont toujours étagées (+, ++ ou +++) des pièces les plus propres aux plus contaminées. 

 

A l’inverse, les zones confinées doivent être maintenues en dépression. 

FAQ : Les réponses à vos questions

Il existe 2 modes de fonctionnement de salle blanche : 

  • La salle blanche en surpression : dans ce cas, l’objectif sera d’éviter toute contamination par des bactéries, des poussières ou tout autre polluant susceptible d’endommager les produits manipulés. La surpression est obtenue en soufflant dans la salle blanche plus d’air propre qu’il n’en est extrait.  

Ce type de salle blanche est utilisé dans tous les domaines. 

 

  • La salle blanche en dépression : inversement, l’objectif sera ici d’empêcher les polluants comme les bactéries, virus… de sortir de la salle blanche. Pour cela, toutes les entrées et sorties d’air passent par un filtre très haute efficacité. 

Ce type de salle blanche est principalement utilisé dans les laboratoires microbiologiques et bactériologiques ainsi que dans les chambres de maladies contagieuses. 

Ce sont des Centrales de Traitement d’Air (CTA) qui sont au cœur du fonctionnement d’une salle blanche. Elles permettent le renouvellement, l’extraction et le traitement de l’air présent dans la salle. Elles assurent ces fonctions grâce à un système de filtration puissant qui permet l’élimination des contaminants transportés par le personnel et les matériaux dans la salle blanche. 

 

Les CTA permettent également de contrôler la pression, l’hygrométrie et la température de la salle. C’est leur ventilateur qui permet d’assurer le bon débit ou la bonne pression d’air soufflé. Leurs batteries chaudes et/ou froides permettent, quant à elles, de contrôler la température et l’hygrométrie de la salle. 

Une salle blanche est classifiée en fonction de la quantité et la taille des particules présentent par volume d’air. La norme de référence pour la classification d’une salle blanche est la UNI EN ISO 14644-1. Une salle blanche peut être classifiée d’ISO 1, la plus élevée, à ISO 9. 

 

Le modèle de flux d’air de la salle blanche devra donc être adapté en fonction de vos besoins. Il existe 2 types de flux d’air : 

  • Le flux laminaire (ou unidirectionnel): Le flux d’air est maitrisé traversant l’ensemble d’un plan de coupe d’une zone propre. La vitesse d’air est régulière et homogène autour de 0,45 m/s avec des filets à peu près parallèles. Cette technique est généralement utilisée pour réaliser des zones ISO 5 et moins. 

 

  • Le flux turbulent (non unidirectionnel) où l’air soufflé dans la zone propre se mélange à l’air déjà présent par effet d’induction. Cette technique est généralement utilisée pour réaliser des zones ISO 7 à ISO 9.   

Le terme « salle propre » est dû à la nouvelle norme NF EN ISO 14644. Il s’agit simplement d’un autre terme permettant de désigner une salle blanche. Ainsi, une salle propre tout comme une salle blanche est conforme à cette nouvelle réglementation. 

A l’intérieur d’une salle blanche, tout est soigneusement stérilisé, étanche et maîtrisé. Il est cependant parfois nécessaire de pouvoir importer des matériaux, des outils, du matériel de travail et/ou faire entrer du personnel à l’intérieur de la salle blanche. 

On ne peut pas passer d’un air ambiant « classique » à une salle blanche sans prendre de précautions. Ainsi, le personnel doit se plier à un protocole précis et le matériel doit toujours rester à l’intérieur de la salle blanche. Sauf dans le cas où ce matériel doit subir un nettoyage, une réparation ou une opération de maintenance. 

C’est à ce moment qu’intervient la salle grise. 

 

Lorsque le matériel doit quitter la salle blanche, il est alors stocké dans un SAS considéré comme une zone grise. On évite ainsi de contaminer l’air de la salle blanche. Dans cette salle grise, le matériel peut être examiné, nettoyé, réparé tout en préservant l’atmosphère de la salle blanche. 

Aucune poussière, particule, bactérie ou pollution extérieur ne peut donc venir contaminer l’équilibre indispensable à la réussite des opérations en salle blanche. 

 

En résumé, la salle grise est un simple espace de stockage, de préparation et de maintenance du matériel utilisé en salle blanche. 

Pour réussir sa salle blanche, plusieurs paramètres sont à prendre en compte : 

  • Le taux de brassage.
  • La filtration de l’air.
  • La diffusion de l’air.
  • Les cascades de pression. 
  • La mise en place d’une enveloppe étanche et lisse.
  • Le confort climatique des utilisateurs.
  • Dans certains cas, une température et une hygrométrie contrôlée pour le process.  

En installant une salle blanche, de nombreux fabricants de dispositifs médicaux suivent la méthode du lean manufacturing (philosophie d’entreprise, développée initialement par Toyota Motor Company pour optimiser l’outil de production).

 

Il faut commencer par bien définir le projet à des fins d’exploitation et prendre en compte son évolution future possible. L’analyse de risques déterminera le type d’installation, ses dimensionnements, les coûts de fonctionnement associé.

 

L’efficacité énergétique est une notion à intégrer au projet. Les coûts énergétiques peuvent être très important dans le domaine des salles blanches du fait de leurs caractéristiques et de leur fonctionnement continu. Il faut donc penser à intégrer cette notion dès le début du projet pour pouvoir maîtriser les coûts dans le temps.

Pour pouvoir dimensionner correctement une salle blanche et répondre à votre besoin, nous avons besoin des informations suivantes : 

  • Quel produit allez-vous réaliser dans la salle blanche ? 
  • Quel procédé de production sera utilisé dans la salle blanche ? 
  • Quelle est la classe de propreté requise pour votre production ? 
  • Dans quel espace la salle blanche devra être installée ? 
  • Quelles sont les dimensions de la salle blanche que vous souhaitez ? 
  • Quel éclairage souhaitez-vous avoir dans la salle blanche ? 
  • De quel aménagement avez-vous besoin dans la salle blanche ? 
  • La diffusion de l’air 

La qualité de l’air mais aussi la capacité d’épuration du système aéraulique en place dépend du mode de diffusion de l’air. 

La diffusion par flux non unidirectionnel (flux turbulent) : l’air est soufflé à travers des diffuseurs répartis ponctuellement dans la salle. Il se mélange par effet d’induction de manière idéale à l’air ambiant d’où une dilution des impuretés de l’air ambiant de la salle blanche. 

La diffusion par flux unidirectionnel (flux laminaire) : la zone à protéger est totalement balayée par un écoulement d’air propre à vitesse régulière, les filets d’air étant à peu près parallèles. Le flux laminaire s’obtient avec une vitesse d’air autour d’environ 0,45 m/s. Les impuretés libérées par le poste de travail, sont directement refoulées hors de la zone. On parle aussi “d’effet piston”. Idéalement les reprises sont positionnées à l’exact opposé des plans de soufflage. 

 

  • Le taux de renouvellement d’air 

C’est le nombre de fois que le volume d’air total de l’enceinte passe par les filtres de très haute efficacité en une heure. 

Ce taux doit être suffisant pour éliminer la contamination particulaire produite dans le local (procédé de fabrication, personnes travaillant dans l’enceinte…) et doit être en conséquence d’autant plus important que la classe d’empoussièrement est plus petite. 

  • Maintien de pression dans une salle

 

Soufflage : débit constant quel que soit l’encrassement des filtres.

  1. Le capteur transmetteur de vitesse informe sur la vitesse de l’air dans la gaine (et donc du débit).
  2. Le capteur envoie un signal 0-10 volts au régulateur.
  3. Le régulateur compare le signal au point de consigne correspondant au débit souhaité.
  4. Le régulateur envoie une information (signal) au variateur de fréquence.
  5. Le variateur de fréquence pilote le ventilateur pour obtenir un débit constant.

Extraction : débit variable en fonction du ΔP dans la salle.

  1. Le capteur transmetteur mesure la surpression (ou dépression) de la salle et la transforme en signal 0-10 volts.
  2. Le régulateur compare le signal au point de consigne correspondant à la Δ Pression souhaitée.
  3. Le régulateur envoie une information (signal) au variateur de fréquence.
  4. Le variateur de fréquence pilote le ventilateur pour obtenir la ΔP de consigne.

Schéma de maintien de la pression dans une salle blanche

 

  • Maintien de pression dans plusieurs salles

 

Soufflage : débit constant dans chaque salle quel que soit l’encrassement des filtres

Débit global constant à la CTA :

  1. Le capteur transmetteur de vitesse informe sur la vitesse de l’air dans la gaine (et donc du débit).
  2. Le capteur envoie un signal 0-10 volts au régulateur.
  3. Le régulateur compare le signal au point de consigne (correspondant au débit souhaité).
  4. Le régulateur envoie une information (signal) au variateur de fréquence.
  5. Le variateur de fréquence pilote le ventilateur pour obtenir un débit constant.

Le débit doit être constant dans chaque salle

Les régulateurs à débit constant assurent le débit correspondant au point de consigne de chaque salle.

Extraction : débit variable en fonction du ΔP de chaque salle.

Surpression constante dans chaque salle

  1. Le capteur transmetteur mesure la pression de la salle et la transforme en signal 0-10 volts.
  2. Le régulateur compare le signal au point de consigne (correspondant à la ΔP souhaitée).
  3. Le régulateur envoie une information (signal) au registre motorisé.
  4. Le servomoteur pilote le registre de la boite.

Filtration produits dangereux & toxique : laboratoire (cas de local en dépression)

  1. Un caisson de sécurité permet une filtration absolue et assure la sécurité des opérateurs de maintenance.

Débit d’extraction variable pour assurer les surpressions / dépression des salles

  1. L’information de l’ouverture des boites est remontée au contrôleur du ventilateur qui va modifier le point de fonctionnement du ventilateur.

 

Important :

  • Débit de régulation mini 90 m3/h.
  • L’installation ne fonctionne pas avec une hotte d’aspiration, une sorbonne.

 

Schéma de maintien de la pression dans plusieurs salle blanche

Maintenir un environnement de salle blanche propre et décontaminé est essentiel pour garantir que les produits fabriqués dans cet environnement répondent aux normes de qualité requises. Voici quelques bonnes pratiques en salle blanche:

 

  • Établir des procédures de nettoyage : Les procédures de nettoyage régulières sont essentielles. Les surfaces et les équipements doivent être nettoyés régulièrement en utilisant des méthodes de nettoyage appropriées. Les procédures de nettoyage doivent être clairement établies et suivies pour s’assurer que toutes les surfaces sont correctement nettoyées et désinfectées.
  • Utiliser des équipements de nettoyage appropriés : Les équipements de nettoyage utilisés en salle blanche doivent être spécifiquement conçus pour cet environnement. Les aspirateurs HEPA, les chiffons de nettoyage à faible peluche, les nettoyeurs à vapeur et les produits de nettoyage spécifiques pour les salles blanches doivent être utilisés pour minimiser la contamination de l’environnement.
  • Éviter les sources de contamination : Les sources de contamination, telles que les chaussures non stériles et les vêtements de travail non appropriés, doivent être évitées en salle blanche. Des SAS de décontamination avec des douches à air par exemple et des vestiaires doivent être utilisés pour réduire la contamination de l’environnement.
  • Etablir des procédures d’habillage avant d’entrée en salle blanche : Il y a des règles d’habillage à respecter et des procédures de lavage des mains avant habillement. Il faut mettre les sur-chaussures, une charlotte, une blouse propre fermé intégralement. Dans certains cas, les travailleurs doivent porter des vêtements de travail appropriés, tels que des combinaisons et des gants stériles, et suivre les procédures de sécurité établies pour éviter les accidents.
  • Etablir des procédures pour le matériel : tout matériel doit être nettoyé avant d’être introduit. Le nettoyage pourra être effectué dans le SAS pour les petits matériels.
  • Entretenir les équipements : Les équipements en salle blanche doivent être régulièrement entretenus pour garantir leur bon fonctionnement et minimiser la contamination. Les filtres à air doivent être remplacés régulièrement et les équipements de contrôle de la température et de l’humidité doivent être étalonnés et vérifiés régulièrement.
  • Suivre des mesures de sécurité : Les mesures de sécurité doivent être suivies en salle blanche pour minimiser les risques pour la santé des travailleurs et pour prévenir les incidents.
  • Former les travailleurs : Les travailleurs en salle blanche doivent être correctement formés pour suivre les procédures de nettoyage, les mesures de sécurité et les protocoles d’entretien des équipements. Une formation continue est essentielle pour maintenir les normes de qualité de l’environnement de la salle blanche.

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